dimanche 15 mars 2015

La mélancolie.

[La mélancolie, c’est un désespoir qui n’a pas les moyens.   Léo Ferré]

La mélancolie des jours, voir le monde entier s’écrouler sur sa tête
La mélancolie de la vie, non je ne regrette rien.
La mélancolie de la beauté dans la pauvreté se trouve autour de soi.
La mélancolie de l’amour, l’envie  et le désir d’être aimé.
La mélancolie de la poésie, écrire son état d’âme les yeux fermés.
La mélancolie de la solitude, brouiller du noir au milieu d’un arc-en-ciel.
La mélancolie des saisons, laisser la pluie effacer son chagrin de la veille.
La mélancolie dans ce monde, rien que de voir la souffrance, la famine, la guerre.
La mélancolie pour tous, accepter l’harmonie des temps, le passé, le présent, le futur.

Steeve M. Mars 2015.

[La mélancolie c’est le Bonheur d’être triste.   Victor Hugo]


jeudi 12 mars 2015

Le souffle de la réalité.

Dans ta bulle de silence, le soir venu, le désir frisonne à vide dans ton cœur.
Tu essaies de masquer tes envies qui te collent à la peau en t’activant inutilement
L’odeur de sexe envahit  ta bouche, ton corps, tes mains, tes yeux…….
Tu rassembles chaque pièce du puzzle composant son corps, ses seins, son ventre, ses cuisses…..
sa fleur s’ouvre à toi laissant glisser un doux parfum d’amour sur ton membre durci.
Fantasmes censurés et toujours ce silence un peu étrange autour de toi
qui ressemble à des clichés émotionnels.
L’envie d’écrire sur ta peau tes désirs accrochés au fond de toi et jouir intensément dans ta tête
en silence, sans mots, rien que des cris et des larmes pour briser cette solitude.
La flamme du désir ne s’éteint jamais, sa chaleur viendra à nouveau te frôler.
C’est ça le souffle de la réalité.


Steeve M. Mars 2015.


lundi 9 mars 2015

Impression de l'au-delà.

Parler d’autre chose, ne plus parler de soi
Difficile de nier l’espace du temps qui passe
Savoir rester en surface, éviter de suffoquer
Respirer cette étrange présence invisible
L’impression d’avoir collé ta vie à son existence
Se taire lorsqu’il ne se passe plus rien
Une histoire simple comme dans un film de fantômes
Suis-je envahissant ou m’as-tu possédé
Une histoire sans peur comme quand on se moque de soi
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur  tue l'esprit
Il passera sur moi ou au travers de moi mais je l’affronterai
Silencieusement elle disparaît, étrange présence invisible
Solitaire à jamais, tu erreras sans fin dans les ténèbres.


Steeve M. Mars 2015.