Le destin
nous donne parfois d’étranges rendez-vous avec la plume qui dessine les courbes
de cette femme qui chaque soir envahie nos rêves.
Nous empruntons
des sentiers inconnus pour rejoindre ce moment de bonheur perdu entre insomnie
et errance
Ou le délit
de pouvoir rêver de la pureté de ce corps de femme nue ravagée par la folie des
hommes au seuil de l’infini.
Au cœur
de ce fantasme cette vie étrangement maquillée respire l’ivresse d’un être sans
âge et sans visage.
L’âme
de l’homme n’a pas de lumière ni de frontière, ses pièges sont mortels comme
son cri muet le temps d’un poème.
Au beau
matin le doute finit par s’apaiser, le rêve s’est évanouie dans la solitude qui
dissimule les pensées les plus obscènes.
Steeve
M. Septembre 2016.