lundi 5 septembre 2016

Le délit de rêver.

Le destin nous donne parfois d’étranges rendez-vous avec la plume qui dessine les courbes de cette femme qui chaque soir envahie nos rêves.

Nous empruntons des sentiers inconnus pour rejoindre ce moment de bonheur perdu entre insomnie et errance

Ou le délit de pouvoir rêver de la pureté de ce corps de femme nue ravagée par la folie des hommes au seuil de l’infini.

Au cœur de ce fantasme cette vie étrangement maquillée respire l’ivresse d’un être sans âge et sans visage.

L’âme de l’homme n’a pas de lumière ni de frontière, ses pièges sont mortels comme son cri muet le temps d’un poème.

Au beau matin le doute finit par s’apaiser, le rêve s’est évanouie dans la solitude qui dissimule les pensées les plus obscènes.



Steeve M. Septembre 2016.


dimanche 4 septembre 2016

La mémoire du temps perdu.

Devrais-je laisser mes empreintes gravées quelque part là où tu me retrouveras
Prisonnier d’un seul lieu comme cet arbre sans racines, sans âme, sans vie
L’existence n’as pas de date elle s’appelle tout simplement le présent
Tel un sentiment de liberté le rêve se réalise enfin dans une énergie formidable
La pensée s’est libérée absorber par l’infini comme la beauté d’une fleur au milieu de nulle part
Des morceaux d’une vie s’évaporent dans un affreux silence, à travers ce miroir juste un reflet.



Steeve M. Septembre 2016.