vendredi 30 novembre 2018

La longue traversée.


J’ai dessiné un trou dans la nuit pour qu’il efface mes traces

Arraché à tout mes plaisirs une vague de frisson m’envahit

Quelque part dans cette nuit submergent mes souvenirs

Même les douleurs résonnent aux griffes de l’absence

À l’intérieur de l’obscurité règne un désordre fertile

Un petit poème sans mots a fini par tracer nos routes.



Steeve M. Novembre 2018.



Photo Juan Rayos.