Seul sur le banc des rêves.

Chercher le silence pour vivre loin du monde et de son agitation

Avoir le sentiment d'être perdu au milieu d'un décor de film spectaculaire et émouvant

Tomber sous le charme des fleurs qui dessinent ce nouveau paysage

Raconter dans des mots inventés cette mystérieuse évasion poétique

Se laisser bercer par un chant spirituel perdu dans les profondeurs de l'âme

Prolonger à jamais ce rêve comme dans un premier sommeil paisible et irréel.

Steeve M. Janvier 2014.

La femme: source d'inspiration.

Dans un silence de campagne
tendrement allongée dans l'herbe fraîche du matin
fredonnant l'hymne à l'amour,
vous m'inspirez les mots qui décrivent
la légèreté de cette fine silhouette
de femme à peine vêtue.

Un vent frais vient avec délicatesse balayer la douceur de votre chevelure
pour laisser apparaître dans vos yeux une étoile scintillante de tendresse.

Mes mains tremblant de bonheur
sur la toile blanche de mon tableau,
je perds mes repères
dans la féminité profonde
de cette muse couchée dans l'herbe humide
le regard noyé dans ses pensées.

Femme, dont la couleur de peau ne m'intéresse guère,
vous êtes mon délire,
ma source d'émerveillement,
mon étincelle d'espoir.
Femme, vous êtes tout simplement
ma source d'inspiration.

Steeve M. Janvier 2014.

Le vendeur de rêves.

Je suis le charlatan d'un soir
déguisé en marchand de sables
je viens pendant ton sommeil
te couvrir de poussières d'étoiles
pour qu'enfin mon rêve se réalise

Dans mes nuits d'insomnies
ton regard illumine ce moment intime
quand enfin tu apparais
dans un rêve bleu
je me laisse plonger dans tes pensées
et vide mon coeur de mots qui défient le temps

Les heures défilent sur nos fantasmes
tracées de douces nostalgies dans l'ivresse de nos songes d'amour.
je m'évaderais ailleurs que dans mes rêves,
je marcherais sur les eaux qui nous séparent
pour venir chercher ton coeur qui m’attend.

Steeve M. Janvier 2014.

Les bonheurs libres.

J'ai gardé au fond de mon coeur un bouton de rêve comme une fleur éternelle qui parfume le bonheur de mon âme.
Plus de secret pour cacher le plaisir qui coule de ma propre image,
heureuse celle qui chantera son amour pour moi.

L'harmonie des mots bat au rythme de mon coeur
dans un silence qui caresse nos chairs à l'unisson et plonge au fin fond de mon être, avant de remonter comme une sirène dans l'espace de mes rêves.

Steeve M. Janvier 2014.

Passion sensuelle.

Mystérieuse déesse aux courbes naturelles à moitié dévêtue
Femme fatale et sauvage
dans ce corps frêle et frémissante,
tu flottes comme l'ange du désir.
Le regard distrait, perdu dans l'ivresse du bonheur
ou ta grâce et ta sensualité sont en harmonies,
tu laisses parler tes charmes nus
noyés dans l'ombre qui rayonne.
La nature berce de son chant
ton corps prêt à abuser de la chair humide d'amour...

Steeve M. Janvier 2014.

L'amour à deux faces.

L'amour est une romance imaginaire peint de paroles invisibles

L'amour naît dans le silence d'un rêve prémonitoire berçant l'esprit qui sommeille

L'amour respire les vers suspendus à la plume des infidèles qui méditent impuissants et seuls

L'amour vrai se construit lentement à travers le temps et avec l'âge

"L'amour n'est pas un sentiment c'est un art"

L'homme a inventé les mots et l'amour décide de son destin.

Steeve M. Janvier 2014.

CicaTriste.

Cette cicatrice tatouée sur ma peau dessine en moi le temps qui va guérir.
"Avec le temps va, tout s'en va..."
Le chant de l'espoir écrit à même ce corps qui a brûlé des souvenirs
et de ses cendres renaît une nouvelle page d'histoire.

Steeve M. Janvier 2014.

L'infini bonheur.

A la croisée des chemins les mots se mêlent dans un ballet de couleurs,
un moment unique pour inventer une histoire.

L'aurore, destin du matin éclaire l'âme qui voyage dans son rêve pour garder vivant un être venu d'ailleurs
et quand naissent les premiers rayons d'un timide soleil d'été,
disparaît dans une fine lueur les traits d'un visage fleuri de l'arome de l'amour.

Ce bouquet de couleur vient métamorphoser chaque matin mes premiers pas en douceur.
Un jour nouveau , une vie nouvellement étalée à mes pieds,
rire, sourire, délire,
heureux est mon coeur qui chante l'infini étoile du bonheur.

Steeve M. Janvier 2014.

De l'ombre à la lumière.

Un désir profond anime mon être
l'écho de ta voix résonne dans ma tête comme un signe, un appel longtemps conservé dans un rêve.

Le passé s'est évaporé de ma mémoire
et mes plaies s'effacent lentement dans le regard des autres.
Il n'y a pas de trêve dans une vie,
le combat est un long chemin déjà tracé dans l'avenir des temps.

"Apprend à écrire tes blessures dans le sable
Et à graver tes joies dans la pierre." ~Lao-Tseu~

Pensée à la force des mots qui fait renaître en moi l'apaisement de mon coeur
et me libère de l'angoisse et de la peur des vices de la vie.

Steeve M. Janvier 2014.

Créer son image.

Tel un mage qui apparaît du fond d'un rêve
griffonnant des mots sur une plage
pour atteindre l'horizon perdu loin dans les nuages
il médite sans trêve dans l'ombre pour partager la voix du sage
l'immensité de son coeur sombre délicatement dans un infini voyage
naviguant contre vents et marées dans un océan écumant le rivage
son esprit hante les vagues qui tourbillonnent hors des limites de son image
avant de poursuivre inlassablement sa route dans le fin fond de son âge.

Steeve M. Janvier 2014.

Elle, déesse fidèle.

Elle, dans sa simplicité
naïve et innocente,
cheveux couleur de miel
comme une fleur dans le ciel
prête à être cueillie,
pétale nue dans sa peau
sauvage et sensuelle,
chair sublime enivrante de passion

Elle, dans le silence
danse au milieu des corps
assoiffés de sueurs
chaque pétale dessine ses courbes
et aspire l'infini beauté
de sa fleur fanée

Elle, éternel saveur des songes
fleur solitaire des nuits d'amour
nue sur sa tige, lys,
tel une déesse vierge et fidèle.

Steeve M. Janvier 2014.

J'ai vu ma vie défiler devant mes yeux.

Je n'ai rien vu venir
le bruit assourdissant de ferrailles
a étouffé un cri
perdu au fond de ma gorge
et freiné ma course
dans son élan

Je n'ai rien vu venir
le sang a giclé de nulle part
je balbutiais des mots
et les maux ont effacé la douleur
et les voix autour
chantaient dans un sanglot long

Je n'ai rien vu venir
le temps s'est arrêté
je voyage déjà dans ton âme
cherchant mon chemin
le son des sirènes
m'a entrainé dans ce lieu
où seuls les mourants
gardent un soupçon
D'espoir.

Le 14 Décembre 2013 je n'ai rien vu venir.

Steeve M. Janvier 2014.

Poème écrit une vingtaine de jours après mon accident pour m'aider à commencer l'année sur de nouvelles bases.