J'ai gravé mes envies.

Ma plume en chaleur

vient graver sur ta chair nue

des mots en profondeur.

J’ai creusé si fort

pour atteindre ton cœur

palpitante et ensorcelé de désirs.

J’ai caché ma vérité en toi

pour briser le silence

de mes nuits mélancoliques.

la douleur secrète

transperce ton âme

au moment ou nos deux corps se touchent

laissant couler des larmes

sur tes lèvres muettes.

Steeve M. Février 2014.

Femme fatale.

L’étoile brulant du matin

allume ton corps assoiffé de caresses.

Légèrement drapé,

Tu laisses apparaitre

les courbes de ce corps

brulant de désirs.

Innocente et offerte,

le souffle court et espacé,

tes gémissements étouffent tes mots

avec ivresse.

Dans ta divine nudité

tu chevauches  dans un infini bonheur

laissant glisser dans ta fente

Les flots de l’amour.

Steeve M. Février 2014.

Naître dans ce monde.

On n’invente pas sa vie

on la dessine d’après ses humeurs.

Chaque matin à son réveil,

 le temps s’arrête pour disparaitre dans une énième ballade…

ballade mythique dans des scènes magiques

ou voyage pour le Nirvana,

dans le labyrinthe de la vie.

Tout y est : joie bonheur, amour, tristesse, solitude, malheur…

Perdus dans des chemins sans repères,

sur un rythme qui affole le temps,

la vie n’a pas d’heure.

L’essence de l’homme commence dès sa naissance.

Steeve M. Février 2014.

La Saint Valentin des célibataires.

La solitude n’est pas un moment de tristesse

- c’est une étape imposée dans la vie du célibataire

- c’est un moment éternel pour mieux se ressourcer

- c’est le commencement d’une nouvelle page d’histoire.

Ce temps indéfini permet d’être en harmonie avec soi même.

Dans la solitude on a plus souvent les pieds sur terre,

ce n’est ni une épreuve ou un chemin de croix,

mais quand le vide s’installe

les souvenirs surgissent à nouveau

comme des histoires d’amours sans fins.

Avec le temps qui passe

le cœur se libère de cette longue souffrance

pour gagner en maturité dans une relation future.

Quand le cœur s’ouvre à nouveau au monde de l’amour,

le temps s’arrête pour donner un sens à la vie

qui se remet en partage.

Seul(e) ou à deux,

chaque battement de son cœur

parle dans la même direction

celle de l’espoir.

Steeve M. Février 2014.

Un ballet de masques.

Perdu dans ce ballet de masques
le coeur meurtri
noyé dans ses faiblesses
femme enfant dans l'âme
femme esclave d'un male dominant
contente toi de ses caprices.

Masque sans fard
masque en blanc ou noir
coups de pinceau inachevé
pour cacher ce visage d'ange
comment ouvrir son coeur
face aux regards des autres.

Des larmes qui coulent
aux sourires qui illuminent
un regard timide et impuissant
rien n'efface la fragilité dans ces yeux.

Les traits tirés de ses humeurs
se dessinent au monde qui la dévisage
pour masquer ses peurs
figées dans la danse du silence.

Steeve M. Février 2014. 

Plaisir des mots.

Juste des mots couchés sur du papier
seul à seul avec ma poésie
c'est à ce moment la que je sais que je suis vivant.
Face à la réalité je subis les forces de ma nature
devant cette créature allongée dans ses rêves aux plaisirs charnels.
Les doigts tremblant sur ma plume qui danse,
je dessine des vagues qui changent d'humeurs à la tombée de l'aurore
pour que les mots décrivent en profondeur ta beauté éternelle.
Une mélodie nous libère des partitions
mal ajustées et berce nos âmes vagabondes.
À l'unisson le battement de nos coeurs
passionnés
voyage de plume en plume
griffonnant nos fantasmes
dans le creux des vents marins
fusion de deux corps qui s'éteignent
après l'acte d'amour.

Steeve M. Février 2014.

Prélude à l'amour.

Deux êtres et une seule passion
se dessine à l'horizon
parfum de fleurs,
parfum d'amour,
le bonheur ranime les coeurs
tournés vers le soleil
chantant l'hymne de cette étreinte
le regard perdu
les lèvres se fondent
dans le langage sensuel
d'un baiser fruité
deux corps en harmonies
s'accompagnent dans les méandres de leur coeur
pour changer leur destin.

Steeve M. Janvier 2014.