Elle,
fidèle à ses habitudes,
dans
toute sa sensualité
adossée
à un coin de cette fenêtre
le
regard perdu au milieu de ses larmes
laissant
des traces à un désir inassouvi
longtemps
écrit sur des pavés suintants.
Elle, sans
âme rongée par le mal
perdue
dans sa chair intime
le
fantôme de son corps
Laisse
apparaitre sous sa fine tuile
ses
cuisses jusqu’à sa source.
Elle,
abandonnée à sa pudeur
le
cœur palpitant de solitude
le
froid transperce son corps
sous
la pierre nue
laissant
son fantasme
ronger
ses désirs charnels.
Steeve
M. Mars 2014.