Le
temps nous apprend à vivre avec nos déchirures
qu’on
porte en soi comme un nourrisson.
Trahi
par le destin comme un navire en partance,
l’amour
a perdu ses voiles
déchirées
jusqu’au profondeur de l’âme.
Que
reste -il de toute cette vie…
Que
reste –il de tout ces mots…
Perdu
dans l’ombre cherchant mes pas
sur
cette place déserte,
un
long sanglot transperce mon cœur
et
laisse apparaitre une large plaie
qui
raconte mon quotidien.
Je vis
au fond de moi
comme
dans mon temps.
Je vis
comme une épave
échouée
dans ma solitude.
Je
creuse dans l’espoir
pour
atteindre le sang du bonheur.
Steeve
M. Mars 2014.
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