Un mot, même pas… il n’y a pas de tristesse, d’amertume,
de chagrin et j’en passe…
Il y a juste un espace vide, un moment de solitude, une
plume perdue quelque part
Un lien coupé en mille morceaux mais pas comme un puzzle
qu’on peut reconstruire
Quand paroles et pensées ne sont plus en phase les jours
se mélangent
Comme un chant venu de nulle part dans cette voix rauque
et profonde
Lentement descendre en apesanteur, traverser le temps qui
nous sépare
Ne plus nous arrimer l’un à l’autre mais en partance pour
une vie de solitude
Quand finalement on ressent la sensation d’effleurer
notre existence une dernière fois
Cette distance froide n’est plus qu’un moment de
désespoir et l’impression de se mentir à soi-même.
Steeve M. Octobre 2018.