lundi 29 octobre 2018

Vous n'avez pas le temps d'écrire quand vous êtes malheureux.


Un mot, même pas… il n’y a pas de tristesse, d’amertume, de chagrin et j’en passe…

Il y a juste un espace vide, un moment de solitude, une plume perdue quelque part

Un lien coupé en mille morceaux mais pas comme un puzzle qu’on peut reconstruire

Quand paroles et pensées ne sont plus en phase les jours se mélangent

Comme un chant venu de nulle part dans cette voix rauque et profonde

Lentement descendre en apesanteur, traverser le temps qui nous sépare

Ne plus nous arrimer l’un à l’autre mais en partance pour une vie de solitude

Quand finalement on ressent la sensation d’effleurer notre existence une dernière fois

Cette distance froide n’est plus qu’un moment de désespoir et l’impression de se mentir à soi-même.


Steeve M. Octobre 2018.




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